Il n’a pas déposé de dossier de candidature à la convention élective du PDCI son parti, prévue le mercredi 16 avril 2025. Rendez-vous au sortir duquel cette formation politique va désigner la personne qui va défendre ses couleurs à la présidentielle 2025. Mais Jean-Louis Billon continue d’affirmer avec force ses ambitions pour la magistrature suprême.
Le samedi 12 avril 2025, à Yopougon au nord d’Abidjan, dans le cadre d’une campagne de proximité, Jean-Louis Billon a lancé cet appel : « Faites-moi gagner (la présidentielle) et vous allez voir la différence ».
Et pourtant, la seule candidature retenue pour la convention de son parti politique le PDCI, est celle du président Tidjane Thiam.
Ce qui sous-entend naturellement que le député et départemental PDCI de Dabakala ne sera pas choisi pour défendre les couleurs de son parti.
Mais alors question, va-t-il se présenter comme candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2025 ?
« Depuis, près d’une décennie, Jean-Louis Billon a affiché sa volonté de diriger la Côte d’Ivoire. Il est l’un des rares cadres du PDCI qui n’a jamais fait mystère de ses ambitions politiques.
Croyez-moi, convention élective ou pas, il va se lancer dans la course à la présidentielle », analyse pour 7info Armand Kouao, un enseignant de psychologie politique dans une université privée d’Abidjan.
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A moins de sept mois de la présidentielle, les appétits s’aiguisent, et la formation politique créée le 09 avril 1946 par Félix Houphouët-Boigny, n’en finit pas de souffrir de dissensions internes.
L’ambition assumée de Jean-Louis Billon démontre que cette formation politique pourrait aller à la présidentielle en rangs dispersés.
Toute chose qui pourrait réduire les chances du PDCI de revenir au pouvoir, perdu fin décembre 1999 après un coup d’État.
Pour Isaac Kouassi, militant du PDCI, il n’y aura pas de candidature indépendante issue de leur parti.
« Après la convention, le comité des Sages va concilier les deux parties. Jean-Louis Billon et Tidjane Thiam vont s’entendre.
L’un des deux va se désister de la course à l’élection présidentielle en faveur de l’autre », pense-t-il.
Et d’ajouter que “le PDCI n’ira pas en ordre dispersé à ce scrutin“.
